Meshuggah et ses improbables sources d’inspiration pour son classique Destroy Erase Improve

Dans l’attente de l’arrivée du nouveau bébé de Meshuggah, Immutable, promis pour le 1er avril chez Atomic Fire Records et annoncé par le terrassant « The Absymal Eye » dont l’écoute à plein volume exterminerait toute trace de cérumen à la surface de la Terre, il est toujours plaisant de se replonger dans la discographie foisonnante des maîtres absolus de la polyrythmie. 

Destroy Erase Improve, paru en 1995, y occupe une place à part, mais pas uniquement pour des raisons évidentes telles qu’une qualité de composition rarement vue dans l’histoire du métal, une puissance de frappe à coucher Francis Ngannou et une technicité digne de la maison horlogère Patek Philippe.

Dans le livret CD de cet album révéré, Meshuggah imprime la longue liste de ses sources d’inspiration pour accoucher de ce monument du death metal intello. Parmi celles-ci, une cinquantaine à vue de nez, figurent une tripotée de choses attendues et de bon aloi, à l’image de H.R. Giger, Clive Barker, American Pyscho, Slayer ou Nirvana…

Mais on y retrouve aussi Earth Wind and Fire, Forrest Gump et Tori Amos : soit un groupe de funk de stade qui a pondu « Boogie Wonderland », un simple d’esprit qui accomplit de grandes choses sur trois décennies aux Etats-Unis et une pianiste pop illuminée qui tournait en boucle sur MTV.

Démerdez-vous avec ça.