Le death metal n’est pas près de crever avec un groupe comme Mortiferum

Actuellement engagés en pleine tournée américaine jusqu’au 20 mars en compagnie des sommités d’Immolation, les quatre Mortiferum ont sorti le gigantesque Preserved in Torment en novembre dernier chez Profound Lore Records, la maison mère des noise rockers de Buñuel notamment.

Un album en forme de parpaing dans la mare croupissante du death, dont on se souviendra encore dans 10 ans, parfois envoyé à toute berzingue à la guitare machette, parfois délivré avec la lourdeur de la croix portée par le Christ en route vers le Golgotha, et qui s’abat, noir ectoplasme, dans les têtes et dans corps jusqu’à ce que mort cérébrale s’ensuive.

Le death metal n’est peut-être pas – encore – mort. Il brûle d’un feu incandescent dans les entrailles d’Olympia, sous le haut patronage des grands maîtres de l’État de Washington.