Entre la chorégraphie dantesque signée Nina McNeely, les danseurs élastiques sous MDMA (chapeau bas à la terreur du voguing Lea Vlamos) et la bande-son parfaite lancée par Kiddy Smile, c’est un 10/10. Fin du débat.
Passé ce moment de grâce, la suite du film vire au navrant, et erre en vain entre les scènes pseudo-horrifiques ratées et les slogans post-adolescents, mais là n’est pas l’essentiel. En 5 minutes introductives intenses, littéralement climaciques, Gaspar Noe s’était déjà offert le droit de rater le reste de son film.