La chanson tire-larmes « Suicide is painless » sur Faust n’était donc pas suffisante pour anéantir toute trace de vie à la surface de la planète Terre. Il a fallu qu’Anne Imhof remette ça sur Sex en compagnie d’Eliza Douglas et Billy Bultheel.
Décidément sans vergogne, la plasticienne allemande nous assène un nouveau coup dévastateur avec « Too late », une lame pianistique plantée plein cœur qui flingue tout espoir de retour parmi les vivants. J’ai survécu Dieu seul sait par quel miracle à la première salve, impossible que je m’en relève cette fois. C’est trop tard, tu viens de me dévorer le cerveau. Merci encore Anne, merci mille fois.
> Anne Imhof, Sex (PAN)
Photo : Teri Pengilley/The Guardian