11 janvier 2022 : le jour où j’ai enfin succombé à Cate Le Bon

Je vais être honnête, je n’avais jamais accroché à une chanson de Cate Le Bon. Sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. J’ai bien essayé plusieurs fois, à chaque nouvelle sortie de la Galloise, mais mes tentatives répétées furent vaines, toutes, sans exception. J’y jetai une oreille attentive, pétri de bonne volonté, mais rien n’y faisait. Portée aux nues par quantité d’observateurs avisés du music game, les hipsters comme l’underground, Cate Le Bon se doit d’être aimée. Moi qui me croyait définitivement perdu pour la cause, je fais, alleluia!, enfin partie du club des suiveurs depuis cet après-midi.  

YouTube m’a soumis la vidéo de son nouveau single, “Remembering Me”. Après quelques secondes d’hésitation, je me suis finalement lancé, et là, miracle. Sa voix haut perchée m’agace moins que d’habitude. Le refrain bowiesque, qui agit comme un joli et inattendu coup d’arrêt rythmique après un premier couplet qui sifflote gentiment sous la douche de slide guitar, fonctionne bien. Et le solo de guitare à 2’58 m’a définitivement conquis : c’est le moment où j’ai baissé les armes pour de bon. Le titre s’avère franchement addictif, sans évoquer une vidéo de Juliana et Nicola Giraffe au minimalisme color block d’une coolitude absolue.

Alors, amourette de passage ou passion naissante avec Cate Le Bon ? L’avenir, qui s’inscrira sous le sceau de Pompeii, le nouveau long format de la chanteuse de 38 ans prévu pour le 4 février prochain chez Mexican Summer, nous le dira.

> CATE LE BON, Pompeii (Mexican Summer)

Source du visuel : extrait de la vidéo de « Remembering Me » de Cate Le Bon